Les classes de CAP et de seconde Bac pro sont allées (en novembre) à l’EXPOSITION DE SUCRE ET DE SANG, organisée par la FOL70, sur les thèmes de l’esclavage et de la discrimination.
Des cimetières d’esclaves, des vestiges de cases, de colliers de servitude… Cette exposition présente l’histoire de l’esclavage colonial racontée par l’archéologie, ce qui permet de donner corps à la réalité de cette sombre période.
L’objectif : montrer comment les apports récents de l’archéologie ont renouvelé l’histoire de l’esclavage des Africains subsahariens, via l’étude des sites et vestiges matériels liés à leur quotidien aux Antilles, en Guyane, à la Réunion ou dans l’Hexagone.
Pendant longtemps, l’histoire de l’esclavage a été connue à travers les archives des maîtres, des marchands qui allaient chercher les esclaves en Afrique et les ramenaient dans les colonies. Ces éléments ne donnaient pas la parole aux esclaves, qui ont pourtant laissé des traces : l’archéologie leur a redonné non seulement une vie, mais une dignité.
Après la loi dite loi Taubira (2001) reconnaissant l’esclavage et la traite comme crimes contre l’humanité, ces « d’objets » archéologiques permettent aux visiteurs de l’exposition « De sucre et de sang » de toucher la réalité de l’esclavage.
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