Dans le cadre de leur cours d’histoire sur les deux guerres, les élèves de premières ont eu la chance de découvrir et tester en avant première une appli « Fuir la Shoah » : une application pour se connecter à l’histoire.

Mme Raffin, professeure d’histoire de la classe, travaille en partenariat avec la Haute Ecole de pédagogie du Canton de Vaud (Suisse) qui a mis en place ce dispositif pédagogique et créé l’app. C’est pourquoi, elle a répondu positivement, à leur demande de testeurs ! Une collègue suisse, Mme Masungi, est venue pour observer comment les élèves travaillaient. Elle serait ravie d’avoir un retour de cette expérience.

Une belle opportunité pour les enseignants comme pour nos élèves d’intéragir avec l’histoire.

Cette app propose à des élèves, dès l’âge de 14 ans, d’accéder à des ressources historiques uniques grâce à un support numérique basé sur des témoignages filmés et des documents authentiques. Elle peut être utilisée en classe ou individuellement.

Cinq témoins, cinq parcours – Un face à face unique entre des jeunes et des témoins

Le cœur de l’application est constitué de cinq témoignages audiovisuels de personnes qui racontent leur histoire durant la Seconde Guerre mondiale et la façon dont elles ont réussi à réchapper de la Shoah. Chaque histoire est singulière. Mises ensemble, elles couvrent une variété de parcours et de destinées. Elles traitent de la vie d’avant, du vécu pendant la Shoah (persécutions, fuite, rafles, déportation, enfants cachés, refuge en Suisse) et de la vie d’après.

L’application permet un travail individuel ou collectif : les élèves sélectionnent un témoignage, approfondissent les aspects qui les intéressent et génèrent un album numérique personnel de leur rencontre avec le témoin choisi.

 En communiquant ce document avec une personne de leur choix, les élèves deviennent à leur tour témoins de l’histoire. En partageant leur travail avec leurs camarades, les élèves vont mettre en commun leurs découvertes et leurs apprentissages. Ils et elles développent leurs compétences dans l’analyse de sources historiques et apprennent à articuler des récits mémoriels et des archives.

Deuxième séance de notre trilogie cinématographique. Aujourd’hui, et au cinéma de Gray, c’est une série de 4 courts-métrage que nous proposons à nos lycéens.

Nouvelle Société n°5 : Kelton

Groupe Medvedkine de Besançon, 1969, documentaire
Les conditions de travail dans l’horlogerie Kelton-Timex : les ouvrières travaillant comme des marionnettes, les évanouissements, les accidents et en guise de prime de la « Nouvelle Société », Sylvie Vartan venant chanter à l’atelier…

L’Américaine

Joachim Michaux, 2019, documentaire
Émilienne aurait pu être ma grand-mère si elle n’avait pas eu le goût du voyage. Dans son petit village natal, au cœur du Jura, elle se souvient des années qu’elle a passées à New York. Je découvre des parcelles de sa vie surprenante dans les films Super 8 qu’elle m’a confiés, mais c’est autre chose qui retient mon attention.

Mano a Mano

Louise Courvoisier, 2018, fiction
Abby et Luca, un couple d’acrobates de cirque, vont de ville en ville pour se produire sur scène. Leur relation amoureuse se dégrade. Le temps d’un voyage en camping-car jusqu’à la prochaine salle de spectacle, ils vont devoir affronter leurs problèmes et tenter de regagner confiance l’un en l’autre.

Va dans les bois

Lucie Prost, 2021, fiction
Dans le Haut-Jura, Maria, 15 ans, s’occupe des chiens de traîneaux de son père et regarde des clips d’ados qui font du skate à L.A. Un soir, elle suit en cachette Vincent – le jeune homme qui pose des tavaillons sur la façade de sa maison – jusque dans la roulotte où il vit. Elle se retrouve alors embarquée dans un drôle de trafic…

Pour la 4è année, les CAP1 ont participé au challenge Twoulipo, proposé par leur professeure de français, Mme Raffin. Nous avions déposé un article à ce sujet au début de l’aventure !

« Ce défi qui se déroule sur les 4 semaines de janvier, éveille la curiosité, développe l’imaginaire, la créativité, le lexique et, plus généralement, est un excellent levier pour jouer avec la langue et écrire (sans fautes !). C’est pourquoi, je le propose chaque année en CAP1. Ce projet, en plus des développer des compétences et français et d’être en adéquation avec le programme (objet d’étude : rêver, imaginer, créer), suscite un vrai travail d’équipe, puisque les productions de la classe sont en « compétition », via twitter, avec d’autres classes du monde entier ! 

Voici quelques contraintes, productions des élèves et leur diplôme !